Le Garapa est un arbre qui peut atteindre les 30 mètres de hauteur. Sa croissance lente lui confère une très bonne solidité, et son adaptation à l’humidité en fait une essence durable et totalement immergeable de classe 5. Le Garapa offre la durabilité naturelle et la résistance d’un bois exotique.

Provenance : Le garapa est originaire d’Amérique centrale (majoritairement au Brésil).

Description sommaire du bois : Il résiste totalement aux champignons, moisissures, et agressions extérieures. Son coloris très clair est couleur miel dorée et garde une belle teinte jaune/brun clair quand elle est mise à l’extérieur. Son veinage est visible et profus sur les lames. D’une résistance légèrement moindre que le Tatajuba, c’est également une essence plus accessible qui sort des sentiers battus offerts par les essences classiques que sont le Cumaru et l’Ipé, possédant un ton rouge. Ici les couleurs claires sont privilégiées, pour un bois d’une grande finesse, plus «vivant» grâce à ses veines visible. Opter pour le Garapa, c’est choisir un bois original.

Durabilité : Durabilité naturelle très variable. Parfois cette variabilité peut être observée à l’intérieur d’une même pièce de bois. Cette essence ne peut pas être utilisée sans traitement de préservation adapté dans les emplois correspondant à la classe de risque 3, excepté pour certaines parties d’ouvrage telles que les fenêtres, moins exposées que d’autres (portes d’entrées, volets...).

Propriétés mécaniques :  Ces propriétés peuvent varier de façon notable selon la provenance et les conditions de croissance des bois.

• Densité  : 0.79
• Dureté Monnin :  : 6.7
• Coef. Retrait volumique : 0.52%
• Stabilité en service : moyennement stable à stable
• Retrait radial total : 4,2 %
• Pt de saturation des fibres : 22 %
• Retrait tangentiel total : 7.5%

Famille : Fabaceae-Caesalpinioideae

Description du bois :

• Couleur de référence : jaune
• Note : Jaune citron devenant brun clair en vieillissant
• Aubier : bien distinct
• Grain : grossier
• Fil : droit ou contrefil

Durabilité naturelle et imprégnabilité du bois :Les résistances aux champignons et aux termites mentionnées correspondent à des utilisations sous climat tempéré. Sauf mention particulière relative à l’aubier. Les caractéristiques de durabilité concernent le duramen des bois arrivés à maturité. L’aubier doit toujours être considéré comme non durable vis-à-vis des agents de dégradation biologique du bois.

• Champignons : classe 3, moyennement durable
  
• Insectes de bois sec : classe D, durable, aubier distinct (risque limité à l’aubier)
  
• Termites : classe M, moyennement durable
  
• Imprégnabilité : classe 3, peu imprégnable
  
• Classe d’emploi : classe 2, à l’intérieur ou sous abri (risque d’humidification)
• Note : Durabilité naturelle très variable. Parfois cette variabilité peut être observé à l’intérieur d’une même pièce de bois. Cette essence ne peut pas être utilisée sans traitement de préservation adapté dans des situations correspondant à la classe d’emploi 3 excepté pour certaines parties d’ouvrage telles que les fenêtres, moins exposées que d’autres (portes, fenêtre…). Cette essence couvre naturellement la classe 5 en raison de son taux de silice élevé.

Nécessité d’un traitement de préservation :

• Contre les attaques d’insectes de bois sec : ce bois nécessite un traitement de préservation
• En cas d’humidification temporaire : ce bois nécessite un traitement de préservation
• En cas d’humidification permanente : ce bois nécessite un traitement de préservation

Assemblage :

• Clouage vissage : bonne tenue, avant-trous nécessaires
• Collage : correct

Utilisations :

• Travaux hydrauliques
• Tabletterie
• Menuiserie extérieure
• Coffrage
• Ossature
• Menuiserie intérieure
• Fonds de véhicule ou de conteneur
• Revêtement extérieur
• Parquet
• Meuble courant ou éléments
• Ébénisterie (meuble de luxe)
• Manche d’outils
• Emballage-caisserie
• Articles tournés
• Construction navale
• Charpente légère
• Escaliers (d’intérieur)
• Charpente lourde
• Tonnellerie-cuverie